⇒ Qualités : Audacieuse ♔ Autoritaire ♔ Passionnelle ♔ Inaccessible ♔ Fière ♔ Intelligente
⇒ Défauts : Capricieuse ♔ Colérique ♔ Provocatrice ♔ Impulsive ♔ Fourbe ♔ Intéressée



Je déteste être épiée à la loupe, je ne suis pas un sujet de laboratoire à examiner et éplucher. Une évaluation psychiatrique ? Non, jamais. Je n'ai pas besoin d'un psychothérapeute pour résoudre les problèmes de ma vie... Non, pour ça il y a l'argent et le sexe, c'est amplement suffisant !

Bon ! Je veux bien me prêter au jeu et vous en dire un peu plus sur moi. Est ce que j'ai toujours été comme ça ? Aussi loin que je me souviennes, oui. Je suis née dans une noble famille d'une ancienne Dynastie Russe, en soi avec une cuillère d'or dans la bouche. Gâtée, choyée et aimée par mes parents et ceux m'entourant n'ont fait qu'accentuer mon coté capricieux. Je pense que l'on me doit tout, je n'accepte pas les refus et change la donne par n'importe quel moyen. Je ne suis pas de celle à qui l'on résiste ou que l'on tente de dompter et d'enfermer. Non, je me vois plus comme une jeune femme déterminée, prête à tout pour obtenir ce que je désire. Ce qui nous amène à mon petit côté autoritaire. J'aime diriger et commander, pas l'inverse. Le travail bien fait, l'accomplissement et la réussite de mes projets sous mon leader-chip me gratifient. Les règles sont faites pour être transgresser sauf les miennes et j'y veille tout particulièrement. D'ailleurs, le simple fait que l'on me tienne tête, que l'on me désobéisse ou que l'on ose me porter un affront me met dans des colères assez spectaculaires et violentes. Je ne suis pas une femme facile, ni docile, qui montre malgré un univers macho que je n'ai rien à envier aux hommes de la société Russe.

Je suis une femme qui ose. Audacieuse. Je me risque à déjouer les pièges, à passer au travers des mailles du filet et je suis une très grande joueuse. Le goût prononcé pour les activités à haut risque me procurent une adrénaline si forte que je le trouve excitante. C'est ça qui me plaît avant-tout, tenter le diable et en réchapper. Provocatrice, c'est un fait établi. Je dois donner le change, m'affirmer et asseoir mon règne comme il se doit. Puis, je dois avouer que titiller et chercher la petite bête afin de mesurer les limites de chacun me plaît beaucoup. Je suis aussi une provocatrice charnelle. Animée par la passion dans mes entreprises, l'on peut me qualifier de passionnelle. Bien que je sois parfois enflammée dans tous les sens du terme, je ne suis pas le genre à être la femme de tous. Je me montre inaccessible, intouchable. Une œuvre d'art dans sa verrière que l'on ne doit admirer qu'avec les yeux. Fière de ce que j'ai accompli et de ce que je suis, je marche toujours la tête haute passant parfois pour une personne hautaine ou narcissique, si peu !

Cultivée et intelligente. Il faut au moins ça pour être acceptée dans les nombreuses mondanités et ne pas s'y ennuyer tel un rat mort. Je suis éduquée. Bien élevée. Je connais les protocoles de politesse de plusieurs pays, leurs us et coutumes. Puis, il faut un cerveau bien formé et compétant pour être dans la pègre, il n'est pas donné à tous d'être la personne qui fait exécuter les plans de la Mafia Russe. N'ayant pas froid aux yeux, je m’investis. Je participe avec les hommes de mains. J'ai mon équipe et elle fonctionne très bien. Pour moi c'est un passe-temps, de quoi m'occuper et provoquer encore une fois. Je suis connue et reconnue dans le milieu, mais l'influence de ma famille me permet de palier à bien des soucis. J'ai dû m'adapter à un milieu hostile. Ruser pour parvenir à mes fins. Manipuler pour mieux m'imposer. Être fourbe est un jeu de tous les jours, un moyen très pratique de déjouer les plans machiavéliques. Chacun sait dans le domaine que je me montre intransigeante et presque sadique quand il faut rappeler à l'ordre, faire valoir qui est le patron et tuer dans l’œuf tout acte de rébellion.

J'ai un petit côté veuve noire ou mante-religieuse. Les hommes de ma vie ne restent pas, ils sont de passage quand je les choisis pour me divertir et étant une femme très intéressée, les petits porte-feuille que je me tape disparaissent un jour où l'autre. Pas d'attaches. Pas de moyens de pressions. Je suis dévergondée. Peut-être n brin sadomasochiste. Mais mon cœur est de pierre. L'amour très peu pour moi jusqu'ici... Enfin... peut-être un homme mais il faut fuir le danger... alors j'ai fuis !

Ce que je suis ? Est ce si important de savoir qui l'on est ? Je doute fortement qu'il en soit décisif, chacun aime agrémenter de son point de vue pour embellir la situation ou au contraire la dénigrer. Quand un jeu d'enfant en fera rire certains, il scandalisera les autres. Il n'y a personne qui sache, au fond, réellement ce que chacun est. Je vais donc faire un effort et partager avec vous ce que je suis, du moins qui je suis.

Ce n'est pas l'amour qui m'a conçut, c'est le devoir. Je suis née le 1 Juin 2001 sous le nom d' Alenka Irena Vasiliskova. Mon père me désirait, mon père me chérissait alors que ma mère me refoulait et me détestait, je n'aurais dû qu'être la distraction principale de mon père. Mais ma naissance éveilla chez ma mère un intérêt particulier, mon regard brillait déjà d'une lueur malicieuse. Elle avait entre les mains le potentiel de faire perdurer sa politique, de modeler l'enfant que j'étais pour en faire une héritière de choix. Ma mère qui m'avait donc négligé durant sa grossesse se mit à me consacrer du temps, elle forgea doucement ce que j'allais devenir un bijoux d'une richesse incommensurable. Ce qui aurait le plus de valeur au sein de la Famille Vasiliskov, le trésor que personne n'estimerait à sa juste valeur... la surprise sera de taille le jour où sera révéler toute la splendeur de cette œuvre.

Une enfance de petite princesse Russe que l'on couve, chouchoute et gâte. Choyée entre les serviteurs, les nourrices, les précepteurs et mes parents, je m'épanouissais dans notre grande demeure qui s'apparente plus à un domaine qu'une demeure. Mais il fallait bien ça pour l'une des familles les plus puissantes et influentes de Russie. J'avançais à petit pas, curieuse dans l'ombre de ma mère qui m'apprenait déjà à manipuler et duper mon monde. Je n'étais pas la docile petite fille qui sagement restait dans sa chambre... Non, malheureusement pour ceux qui devaient s'occuper de moi.

Le résumé de ma vie pourrait résider en cette phrase. La conformité. Je ne le suis pas. Disciplinée... Non plus. Ma mère jugeait bon de me laisser vivre, expérimenter, apprendre de mes erreurs moi même. Faire face aux conséquences, assumer ses propres choix et ce que l'on fait de sa vie. Ma mère m'a beaucoup enseigné sans jamais rien exiger de moi, elle m'a modelé finement à son image sans que je m'en aperçoive, d'ailleurs personne ne s'en est rendu compte c'est là tout l'art de ma bien aimée mère. La manipulation n'a plus de secret pour moi, jouer la comédie un art évident je crois que je ferais une actrice formidable, exiger telle une reine, prendre comme une enfant capricieuse sans ce soucier des conséquences et surtout ne jamais donner. Ce sont sûrement d'étranges valeur aux yeux du monde mais primordiale pour le notre, j'aurais dû être cette gamine pourrie gâtée que l'on regarde du coin de l’œil. J'aurais dû être cette enfant ingérable que l'on dessinait mais tout ceci était le début d'un long jeu auquel je participais en tant que pièce maîtresse. Alors il a fallut s'adapter, être cette fleur sauvage incontrôlable, insaisissable, l'objet de convoitise qu'on attendait au tournant.

Je savais déjà user de mes charmes. Montrer le bon profil à la presse mondaine et être exemplaire auprès de mon père, le premier Ministre Russe. Ma mère cette femme accomplie qui dirigée plusieurs sociétés de commerce ne ternissais pas ce tableau parfait de la PARFAITE famille !
Vous savez que rien ne peux l'être ? Ce n'est qu'une illusion pour rendre encore plus médiocre et dépendant les subalternes qui ont les yeux brillants en les posant sur votre vie. Je suis une enfant de caractère vouée à dépasser toutes les espérances... Peut-être pas de la manière imaginée par mes chers parents.

Audacieuse, je le suis. Plus que l'on aimerait très certainement vu les difficultés que l'on avait à me canaliser. Je repoussais toujours mes limites et ce dans tous les domaines, peut-être plus particulièrement dans celui de la connerie mais bon tout est relatif. Les années passées, je ne changeais pas. J'étais toujours intrépide, audacieuse, incontrôlable et limite insouciante. Alors que d'autres se rangeaient pour une vie moins exotique que la mienne pour pouvoir s'asseoir sur le trône qui leur était destiné, je continuais mes frasques. A l'adolescence, l'on me qualifia d’électron libre dans les journaux et de fille tumultueuse. Je ne faisais rien comme personne et je ne me déguisais pas en petite poupée dans le but d'espérer épouser un homme riche qui m'entretiendrais. Moi, je voulais vivre et profiter au grand damne de mes chers parents. J'effrayais par mon potentiel et mon goût du danger, néanmoins j'assumais toujours mes choix et ne me cachais que très rarement derrière des mensonges.

Mon rapport aux hommes n'est dû qu'à ce que ma mère m'en a montrer, prendre, profiter et surtout ne pas faire dans les sentiments. Je l'ai bien écouté. Toute ma vie, sauf il y a plusieurs mois à New York. Cette ville est le berceau de tous mes ennuis.
Tout à commencé avec mes activités au sein de la Mafia Russe où j'ai su me faire un nom et une réputation. Je suis la roulette Russe. La femme qui dirige des hommes d'une poigne de fer maîtrisée dans la douceur incontestée de la soie. Je suis dans le trafic d'armes entre les USA et la Russie. Je me débrouille, je suis douée. Je suis crainte. Tout ce qu'il y a de plus normal et de divertissant pour une gosse de riche. D'ailleurs, bien que j'aimais énormément mes parents, j'ai dû orchestrer leur mort dans un accident de route légèrement provoqué et volontaire. Une décision prise le jour où m'a mère décida pour moi de me fiancer à un haut dignitaire Russe, Dimitri Tarasov. Ils ont cru pouvoir me mettre dans un moule après toutes ces années à cultiver mon indépendance, j'étais devenue leur petit fardeau et trouver un homme assez fou pour me désirer ne m'enchantait pas. Bref, le problème résolu en devenant héritière car fille unique. Il ne me restait plus qu'à fuir la Russie quelques temps après avoir annulé la promesse de mariage.
Mes affaires me conduisant tout droit à New York, j'y ai rencontré un homme au goût particulièrement exquis pour l'art. Un homme qui jouait dans une cours bien sombre et qui me fascinait. Intéressée. Par l'art. Par lui. Beau. Sauvage. De lui à moi s'était tu me fuis, je te suis et je te fuis, tu me suis. Un jeu s'installa. Se repousser. Se confronter. Jusqu'à céder l'un à l'autre pour un torrent de plaisir. Notre relation dura quelques mois, puis mes affaires se compliquèrent. J'abandonnais pour mon bien... Pour son bien... Cet homme qui avait fait vibré mon cœur dans un léger frémissement. Victor Montgomery.

J'ai dans les pattes un lieutenant de police un peu trop insistant et collant, trop proche de mes échanges et toujours à me renifler l'arrière train. Il a même réussi à faire capoter certaines de mes livraisons. Mais savait-il à qui il se frottait ? En tout cas, je suis certaine qu'il n'est pas en mesure de rivaliser. J'ai décidé de monter un plan pour disparaître. Un gros coup. Une livraison de plus d'un demi-million de Dollars. Le hic dans cette histoire c'est que le lieutenant Phelps et son coéquipier on un indique dans mes rangs. Le rat débusqué. Je l'ai exécuté moi-même. Le convoi est lancé. J'attends dans un appartement et je sais les deux idiots en planque. Je n'ai pas le choix que de les intercepter. Avec mes hommes, c'est à nous de les surprendre. Un violent coup sur la tête et maintenant sans défense... Je dois les exécuter. Le coéquipier meurt dans la suite une car la Roulette Russe est clémente... Pour Phelps, c'est une autre histoire. Le barillet tourne et le sauve. Je recommence. Il est encore sauvé... et une troisième fois. Je joue à la roulette Russe pour faire payer les crimes j'ai toujours tué sauf ce jour au bout de dix tentatives, j'ai ordonné qu'on l'emmène avec moi sur cette île qui m'avait proposé un billet il y a quelques temps. Avec ma rencontre et mon embrasement pour Victor, je n'y avait pas prêter attention.

Aujourd'hui, je m'y rend pour une retraite anticipée et j'y emmène Lyle Phelps pour qu'il me serve jusqu'à la fin de sa vie ! Il me doit bien ça... N'est ce pas ?